Mon père, ma mère et Sheila
Une famille dans le milieu populaire des années 70-80. Un père, pas très grand, compense les centimètres qui lui manquent en sautant sur tout ce qui bouge et en customisant sa Renault 12. Une mère occupe sa solitude à briquer l’appartement en guettant par la fenêtre. Le garçon dessine des robes et coiffe les poupées de sa sœur, en provoquant la fureur de l’un et la désolation de l’autre. Malaise.
« Leurs regards braqués sur moi, je constatais, pétrifié de honte, que dans ces moments qui me valaient le surnom de Riquette mes parents étaient unis. Heureusement, j’avais mon mange-disque et les émissions de Guy Lux. Je rêvais d’être Sheila, je rêvais d’être né ailleurs. »
Une écriture fluide, épurée, authentique. Un concentré d’émotions.