Il est des hommes qui se perdront toujours
Karel grandit dans la cité Antonin Artaud, au nord de Marseille, une cité fictive adossée au massif de l’Étoile et flanquée d’un bidonville, « le passage 50 », habité par des gitans sédentarisés. Il vit avec sa sœur Hendricka et son petit frère Mohand, infirme. Ils essaient de survivre à leur enfance, entre maltraitance, pauvreté des parents, et indifférence des institutions. Dans la communauté de gitans, ils trouveront l’amitié, l’amour, et un secret bien enfoui…
Un roman magnifique, sombre et lumineux à la fois, sur la France des laissés-pour-compte.