La Longe
Chaque jour, au réveil, Rose lutte pour ne pas être assaillie par la réalité, dans la chambre aux parois boisées où elle vit désormais attachée à une longe. Avant, l’existence était simple et belle, scandée par la phrase inscrite sur une poutre du bistrot de sa grand-mère adorée : « Tu es d’une espèce qui aime la lumière et déteste la nuit et les ténèbres ». Dans une narration haletante, les souvenirs de Rose vont peu à peu nous révéler les circonstances de sa réclusion, et peu à peu le lecteur ira de l’obscurité vers la lumière. Le dénouement est magnifique.
Ce portrait de femme est magistral.