Vipère au poing
Vipère au poing est le récit, largement autobiographique, du combat impitoyable que livrent Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, Folcoche. Jean Rezeau, que nous suivons de quatre à seize ans, n’est pas pour autant un enfant martyr. Il a beaucoup trop de combativité pour être de ceux qui subissent : la haine l’occupe comme d’autres la tendresse. N’avoue-t-il pas, à la dernière ligne : « Merci ma mère ! Je suis celui qui marche, une vipère au poing. »